Alphonse Jourdain a ouvert le dossier des réfugiés
L’association Alphonse Jourdain qui depuis une trentaine d’années oeuvre pour le meilleur et
rarement pour le pire sur ce qu’a été , ce qu’est, et ce que pourrait être Montauban demain, a
ouvert le dossier des réfugiés lors de son dernier dîner-débat dont le thème général était :
« Montauban terre d’accueil » .
Le président Didier Lérisson et son bureau qui avaient choisi ce thème bien avant que la vague
des migrants ne submerge les médias , avaient invité Sylvie Bernadet Directrice d’ AMAR
( Association Montalbanaise d’Aide aux réfugiés ) , Michel Ortalo président du Secours Catholique
Marion Rouillard de la CIMADE et le Secours Populaire ( qui n’a pu se libérer au dernier
moment ) pour animer la soirée et répondre aux questions pertinentes et impertinentes des
membres d’Alphonse Jourdain .
Avec méthode et application , le président d’Alphone Jourdain, fixait les règles du débat avant de
rappeler , dans un bref historique , le rôle crucial qu’a joué Montauban dans l’accueil , le soutien, la
protection et l’intégration des réfugiés , venus notamment d’Italie et plus encore d’Espagne.
Jacques Carral, énarque , ancien de la préfectorale, et membre d’Alphonse Jourdain , fixait le
cadre juridique et administratif dans lequel le dossier des réfugiés est examiné par l’État. Ce
préalable posé, AMAR expliquait qu’elle intervenait depuis 1988 dans la cadre d’une délégation
de service publique (DSP) pour accompagner les réfugiés dans l’obtention ou pas de leur statut.
Et de préciser que 75 % des demandes étaient déboutées. Le secours catholique et la CIMADE
intervenaient alors pour indiquer que ces 75 % de réfugiés , c’est-à- dire non éligibles au statut de
réfugiés, étaient pris en charge, pour une partie importante, par leurs services pour tout
accompagnement social .
Quantité de questions devaient ensuite interpeller , parfois avec passion , les intervenants afin
d’obtenir de la part des membres d’Alphonse Jourdain des réponses claires et précises. AMAR, le
Secours Catholique et la CIMADE ont répondu en indiquant les difficultés auxquelles ils étaient
confrontés au quotidien, mais en expliquant aussi leur travail sur le terrain.
Cette soirée aura peut- être permis de mieux comprendre le dossier qui ne cesse de s’alourdir
en France et en Tarn- et -Garonne ( 40 réfugiés de la « jungle de Calais » devraient arriver cette
semaine en Tarn- et -Garonne ) et de susciter une organisation mieux adaptée et plus efficace
pour faire face à la situation.